« Pour une définition de la créativité » : différence entre les versions

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À quelques reprises, au cours de la précédente année, à travers des textes où timidement je dbridais mon imaginaire, j'ai senti ma tête décoller et de frotter à un autre moi-même, plus exalté encore.  J'ai tâté un peu de cette ''trabsmutation littéraire'', comme la nomme Debray-Ritzen.  Ignorant que cela puvvait seulement se nommer, je n'ai fait  que la ressentir en en éprouver toute la charge euphorique.  J'en redemendais.  Il me fallait encore creuser en moi, donc.  Oublier la mère et l'individu, pour chercher à toucher cet autre moi, l'enfouie, la cachée.  Je sentais que je devais abandonner cetteidentité qui me collait depuis ma naissance en profit d'une autre, tout aussi relle, mais plus profonde.
À quelques reprises, au cours de la précédente année, à travers des textes où timidement je dbridais mon imaginaire, j'ai senti ma tête décoller et de frotter à un autre moi-même, plus exalté encore.  J'ai tâté un peu de cette ''trabsmutation littéraire'', comme la nomme Debray-Ritzen.  Ignorant que cela puvvait seulement se nommer, je n'ai fait  que la ressentir en en éprouver toute la charge euphorique.  J'en redemendais.  Il me fallait encore creuser en moi, donc.  Oublier la mère et l'individu, pour chercher à toucher cet autre moi, l'enfouie, la cachée.  Je sentais que je devais abandonner cetteidentité qui me collait depuis ma naissance en profit d'une autre, tout aussi relle, mais plus profonde.
À nouveauj'ai regardé autur de moi mais en concentrant ma recherche aux limites de mes sens:  mes émotions, mes désirs, mes souvenirs, mes expériences ET le quotidien.  J'ai fait un voyage formidable dans mon enface à travers des gestes de tous les jours, des réflexions de mes petits, et des apports furtifs de moments privilégiés:  le soleil sur la patinoire, un câlin après des larmes, le souvenir sucré d'un petit gâteau Vachon...
De plus en plus souvent, je sentais monter de ces textes un souffle que je ne me connaissais pas, qui me permettait d'exalter l'instant et de charger le tout d'émotions.    Toute mon ériture en était transformée.  J'ai reçu une bourse du MAC et j'ai alors écrit ma première (vraie) pièce de théâtre.  Là j'ai décollé fort, muée par un moteur de Challenger!  Cet été là, je me suis posée aucune question, à surfer sur l'onde de choc provoquée par cet apprentissage euphorisant.
'''''4e année:  Po-poésie et bé-bégaiement'''''
Peut-être aurais-je dû m'en poser.  La tentation de plonger en théâtre me démangeait plus que jamais mais par loyauté envers ce rédacteur qui m'avait donné ma première chance, j'ai repris ma chronique pour une 4e année.  Erreur, je n'ai fait que me répéter.  J'étais déjà rendue avec l'Autre, la dramaturge, et n'encourageais que mollement la Poète ''essouflée'' du quotidien.  J'ai terminé année, de peine et de misère mais avec la conviction ancrée d'avoir découvert ma voie d'expression.  Celle qui me transporte depuis. 
'''''CONCLUSION'''''
                                                                ''J'ai la tête confuse et l'instinct vif, voilà mon usine.''
                                                                            ''On y travaille de nuit, toutes lampes éteintes.''
                                                                                                        Jean Cocteau
Pour moi, la créativité est cette camisole de forces telles que:  l'affectivité, les pulsions viscérales, l'habilité à pouvoir tout faire, l'habileté de la mener à bien, l'âme, lM'esprit, le goût du sacré, l'imagination., le désir, les souvenirs, l'expérience, l'instinct...  Des forces dont on ne peut repousser longtemps les influences puissantes.  C'est une question de processus et d'épiderme.